Le bulletin de la Banque de France a livré des données sur la composition de l’actionnariat des entreprises du CAC 40 ayant leur siège social en France (CAC 40 hors Airbus, ArcelorMittal et STMicroelectronics).
- Selon la Banque de France, au 31/12/2020, la part des non-résidents dans l’actionnariat du CAC 40 s’établit à 39,9%, en baisse par rapport au taux de 40,6% en 2019. Cette détention non-résidente était répartie entre investissements de portefeuilles (89,6%) et investissements directs individuels (10,4%, au plus haut depuis 10 ans) ;
- Sur l’ensemble des actions cotées françaises, le taux de détention des non-résidents baisse de 0,8 points de pourcentage, à 36,1%. Ce taux de détention par des non-résidents est inférieur à celui des autres marchés européens, qui à la différence de la France ont enregistré une hausse de la présence des non-résidents au capital de leurs entreprises entre 2008 et 2020 (le taux de détention par des non-résidents était de 62,5% au- Royaume-Uni, 57,4% en Allemagne, 46,7% en Italie en 2020) ;
- Néanmoins, en 2020, les non-résidents sont demeurés acheteurs nets d’actions françaises à hauteur de 1,7 milliards d’euros : le secteur « technologies et télécoms » voit une hausse de la détention par des non-résidents, à 35% (+5,1%). A l’inverse, la part de détention non-résidente dans le secteur « sociétés financières » recule à 41% (-3,5%). Le secteur dont les entreprises sont davantage détenues par des non-résidents reste « Pétrole, gaz, matériaux et industries » à 46% ;
- La banque de France constate que les entreprises du CAC 40 dont le cours de bourse a diminué en 2020 sont détenues en moyenne à 45,1% par des non-résidents tandis que les entreprises dont le cours a été haussier étaient détenues par des non-résidents en moyenne à hauteur de 35,6%.