Elections 2017 Conseil de Surveillance FCPE Cap’Orange

Le programme de l’AASGO

POURQUOI VOTER POUR LA LISTE AASGO…

C’est voter pour la seule liste qui, sans risque de conflits d’intérêts, se consacrera exclusivement et très activement à la défense des intérêts des actionnaires salariés et anciens salariés et œuvrera pour le développement de l’actionnariat salarié dans l’entreprise.

L’AASGO, une association indépendante de toute organisation syndicale ou politique. Créée lors de l’ouverture du capital de France Télécom, elle a toujours agi dans l’intérêt de ceux qui, salariés ou retraités, ont investi une partie de leur épargne dans le capital de l’entreprise.

Elle considère, que leur rémunération doit dépendre de la santé et des besoins réels de l’entreprise pour le financement de ses investissements. Contrairement à ceux qui réclament systématiquement une réduction du dividende, voire sa suppression complète, elle considère que lorsque les résultats de l’entreprise progressent, les actionnaires, dont font partie les actionnaires salariés, doivent voir leur rémunération progresser. Sinon, ils iront voir ailleurs pour placer leur argent, ce qui fera chuter le cours de l’action.

L’AASGO réclame un dividende majoré de 10% pour les actionnaires fidèles, ce qui existe dans d’autres grandes entreprises. Ce serait la récompense de leur fidélité après les épreuves que l’entreprise et l’action ont traversées depuis 15 ans. Les salariés via Le FCPE Cap’Orange seraient les principaux bénéficiaires avec l’Etat.

L’AASGO a fait gagner la démocratie dans la gouvernance de l’actionnariat salarié d’Orange. Depuis l’origine, elle réclamait une gouvernance tripartite dans les conseils de surveillance des fonds d’actionnariat salarié : 50% des sièges pour des représentants élus par les actionnaires salariés sur la base d’une voix pour une action, 25% pour les organisations syndicales représentatives et 25% pour la direction. Lors de la création de Cap’Orange, c’est elle qui a exigé et obtenu le respect de la directive européenne de 2007 sur les droits des actionnaires.

Deux syndicats (CGT, CFE CGC) qui aujourd’hui déposent une liste, ont refusé de participer au vote qui permet aujourd’hui d’élire directement vos représentants.

En votant pour la liste de l’AASGO, vous renforcerez ceux qui défendent les intérêts des actionnaires salariés en évitant de donner des sièges supplémentaires à des organisations syndicales qui veulent ouvertement s’en servir pour d’autres objectifs.

L’AASGO a agi efficacement auprès des pouvoirs publics et de la direction d’Orange pour le développement de l’actionnariat salarié et le renforcement des droits des actionnaires.

Auprès des pouvoirs publics, à travers la FAS[1] où elle exerce la responsabilité de l’action législative, elle a obtenu :

  • Dans la loi Breton du 30 décembre 2006, la possibilité pour les actionnaires salariés de percevoir leurs dividendes en espèces (parts D) ;
  • Par un amendement parlementaire qu’elle a proposé à la loi Macron du 6 août 2015, le rétablissement d’une tranche de 10% réservée aux salariés et anciens salariés lorsque l’Etat cède des actions sur le marché, disposition des lois de privatisation supprimée subrepticement par une ordonnance du 20 août 2014 ; dans cette affaire la FAS et l’AASGO ne se sont pas contentées de protester, comme une organisation syndicale présentant une liste concurrente, qui a le culot de vouloir s’attribuer le mérite de la mesure obtenue, elles ont agi à toutes les étapes du processus parlementaire, face à l’hostilité de l’Agence des Participations de l’Etat initialement soutenue par le gouvernement ;
  • Par un amendement gouvernemental suite à sa proposition, l’inclusion pour l’avenir, dans la même loi Macron, des actions gratuites détenues par les salariés dans le périmètre légal de l’actionnariat salarié, ce qui permettra à leurs détenteurs de voter eux aussi pour la désignation d’un administrateur actionnaire salarié.

Elle vient de mobiliser l’Autorité des Marchés Financiers pour que celle-ci obtienne de ses homologues l’autorisation de faire souscrire dans le cadre des fonds de droit français les salariés des sociétés françaises travaillant dans les autres pays européens.

Auprès d’Orange, elle agit pour la participation du plus grand nombre à la montée au capital de l’entreprise :

  • Dans le cadre des ORP, grâce à une décote de 20% sur le prix de souscription et à un abondement plus fort sur les apports modestes ;
  • Lors des attributions d’actions gratuites, pour un nombre d’actions égal pour tous les salariés.
  • En réclamant une augmentation des abondements de l’entreprise pour les placements en actions Orange dans le Plan d’Epargne Groupe.

L’AASGO soutient la politique de l’entreprise en vue de permettre aux salariés et anciens salariés d’avoir 10% du capital de l’entreprise. Ce qui à terme pourrait leur permettre de détenir environ 20% des droits de vote exercés lors des assemblées générales et de peser fortement lors de votes stratégiques à la majorité des deux tiers.

Elle a agi lors du renforcement de la présence du groupe en Espagne et agira lorsque le groupe aura besoin de renforcer ses fonds propres, pour qu’il soit fait appel en priorité aux salariés et anciens salariés en France et hors de France.

L’éventuelle baisse, voire la disparition totale, de la présence directe ou indirecte de l’Etat dans le capital d’Orange ne saurait être en elle-même un sujet de préoccupation ; mais en revanche, elle poserait le problème de l’éventuelle montée au capital d’investisseurs ou d’autres acteurs du secteur de la communication, avec les enjeux associés pour la stratégie, le développement de l’entreprise et l’évolution de l’emploi.

Pour cette raison, le renforcement du poids de l’actionnariat salarié est aux yeux de l’AASGO un objectif majeur, afin de pouvoir soit contribuer à la défense de l’entreprise contre des prédateurs, soit peser sur les choix stratégiques.

[1] Fédération Française des Associations d’Actionnaires salariés et anciens salariés, dont l’AASGO est membre.